Nous voilà atterrissant sous le soleil brûlant des Îles Canaries. Nous ne sommes pourtant que fin mars mais dès que le soleil montre le bout de son nez, nous sentons des rayons diffuser la vitamine D à travers notre corps... en revanche, lorsqu'il se cache, nous avons tôt fait de reprendre notre petite laine ^^
Nous nous posons à l'aéroport de Tenerife Sur. Autour de l'aéroport, il n'y a... rien, mis à part des loueurs de voitures et un golf (???). Autant dire que nous avons tôt fait de récupérer notre voiture et de mettre les voiles en direction de notre hébergement pour la semaine (Costa del Silencio).
Icod de Los Vinos
Ce petit village pittoresque abrite en son sein l'un des symboles de l'île. Ici grandit, depuis quelques millénaires, le plus vieux dragonnier du monde. Cet arbre tire son nom de la sève rouge qui s'échappe de ses plaies et de son tronc tortueux. Le dragonnier d'Icod de Los Vinos veille sur ce village depuis près de 2.000 ans. Il est possible d'accéder au plus près de cet arbre vénérable par le parc du dragonnier. L'entrée est payante mais le prix du billet est modique.
Nous nous posons à l'aéroport de Tenerife Sur. Autour de l'aéroport, il n'y a... rien, mis à part des loueurs de voitures et un golf (???). Autant dire que nous avons tôt fait de récupérer notre voiture et de mettre les voiles en direction de notre hébergement pour la semaine (Costa del Silencio).
Icod de Los Vinos
Ce petit village pittoresque abrite en son sein l'un des symboles de l'île. Ici grandit, depuis quelques millénaires, le plus vieux dragonnier du monde. Cet arbre tire son nom de la sève rouge qui s'échappe de ses plaies et de son tronc tortueux. Le dragonnier d'Icod de Los Vinos veille sur ce village depuis près de 2.000 ans. Il est possible d'accéder au plus près de cet arbre vénérable par le parc du dragonnier. L'entrée est payante mais le prix du billet est modique.
Dans le parc, nous laissons la foule bruyante et remuante des touristes pour pénétrer dans un monde de calme et de sérénité. Il est des plus étonnant de constater que très peu de touristes n'entrent dans ce jardin qui est pourtant le seul moyen d'accéder au plus près de l'arbre.
Nous sommes bel et bien au "Paraiso" des paysagistes. La végétation est des plus surprenante et nous pouvons admirer, entre autres curiosités végétales, des jeunes dragonniers millénaires en devenir.
Garachico
Aux alentours du Teide
Le pic du Teide représente le point culminant de l'île mais, également, de l'Espagne. Avec ses 3.718 mètres d'altitude, il dépasse donc de près de 300 mètres l'Aneto, plus haut sommet des Pyrénées espagnoles.
L'ensemble de l'île de Ténérife s'en ressent. Passant du niveau de la mer à un sommet aussi élevé, les routes sont souvent escarpées.
Nous arrivons au pied du Teide par cette belle journée ensoleillée mais légèrement venteuse. Première surprise, la foule se pressant autour de l'une des curiosités du parc, le Roque Cinchado. Nous fuyons rapidement ce monde qui, fort heureusement, ne s'aventure pas dans la montagne... Le parc national est bien assez grand pour arpenter des sentiers sauvages sans croiser âme qui vive.
Les alentours du pic du Teide sont complètement désolés et nous sommes véritablement seuls au monde. Nous déjeunons en compagnie de quelques lézards, loin de la foule et des autobus. Le vent frais (oui l'air s'est considérablement refroidi en altitude), assèche tandis que le soleil continue de briller. Nous avons rapidement pris quelques couleurs dans ce semblant de désert.
Nous nous renseignons pour la montée au sommet en téléphérique (les dernières centaines de mètres de l'ascension ne sont plus accessibles à pied). Les vents soufflant aujourd'hui interdisent le fonctionnement des nacelles. Nous décidons de randonner le reste de la journée et redescendons tandis que les nuages commencent à s'accrocher à la la montagne.
La végétation porte la marque des incendies passés. Nous avons affectueusement baptisé ces arbres les "Pins brochette" en raison de leur port étriqué et de leur troncs carbonisés.
La végétation porte la marque des incendies passés. Nous avons affectueusement baptisé ces arbres les "Pins brochette" en raison de leur port étriqué et de leur troncs carbonisés.
De passage dans le secteur du Teide, nous ne pouvions pas manquer la visite de deux charmants villages :
- Vilaflor, où est produite de l'eau de source, est un petit village de montagne, d'où partent plusieurs grandes randonnées dont celle menant au paysage lunaire, que nous n'avons pas pu faire, à notre plus grand regret, par manque de temps (comptez 4h de marche aller).
- Santiago del Teide, point de passage quasiment incontournable pour passer de la côte Sud à la côte Nord Ouest. L'église, remarquablement restaurée, est le principal attrait du village.
- Vilaflor, où est produite de l'eau de source, est un petit village de montagne, d'où partent plusieurs grandes randonnées dont celle menant au paysage lunaire, que nous n'avons pas pu faire, à notre plus grand regret, par manque de temps (comptez 4h de marche aller).
- Santiago del Teide, point de passage quasiment incontournable pour passer de la côte Sud à la côte Nord Ouest. L'église, remarquablement restaurée, est le principal attrait du village.
En route vers la pointe Est de Ténérife
Nous nous rendons vers la pointe Est de l'île, en direction de Santa Cruz de Tenerife. En chemin, nous nous arrêtons à Candelaria... Quelle bonne idée nous avons eu... La ville haute est superbe, la basilique est majestueuse et domine la mer devant une plage de sable noir (roche volcanique). Nous admirons également les statues des personnages illustres de l'île, formant un rempart face à la mer et semblant veiller sur la pérennité du lieu. |
Inutile de mentir... nous n'avons pas apprécié notre visite de Santa Cruz de Tenerife. Nous y avons retrouvé tout ce que nous cherchions à fuir... La circulation, la foule, les bâtiments industriels. Seuls quelques vestiges de la vieille ville sont encore visibles, complètement phagocytés par l'urbanisation et les grandes chaînes.
Le plan distribué à l'office de tourisme référence pourtant des points d'intérêt, loin d'être mis en valeur par la ville. Nous retiendrons tout de même trois lieux : l'Auditorium dont la forme avangardiste est des plus impressionanntes, la digue de l'auditorium où sont peints les visages de célébrités du monde entier et... Le restaurant Los Cuatro Postes, digne des meilleures tables Gault et Millau... En cas de déception, soignez toujours votre estomac, ça console ! |
L'après midi a été consacrée à la découverte de San Cristobal de La Laguna. Une charmante petite ville dotée d'un centre ville de toute beauté. De passage dans le secteur, mieux vaut donc se rendre directement ici.
La côte Nord / Nord-Ouest
En nous rendant sur la côte Nord, nous décidons de remonter l'île en la longeant par l'Ouest pour passer à proximité de Los Gigantes (Les géants). Ces falaises immenses sont bien visibles lors de l'approche de l'île en avion.
Le contraste entre les falaises sauvages, escarpées et les habitations est frappant ! |
Nous parvenons à La Orotava. Cette ville est absolument sublime. Remarquablement bien entretenues, les habitations forment un ensemble d'une rare cohérence. Le parc (public) surplombant la ville est également superbe et offre notamment un très beau panorama.
Nous repartons, enchantés de notre visite à La Orotava qui était, rappelons le, l'ancien port de pêche de Puerto de la Cruz.
L'île de la Gomera
Cette île, particulièrement préservée, fait face à Ténérife. Par temps dégagé, on peut notamment bénéficier d'une vue imprenable sur le pic du Teide. De nombreux sentiers de randonnée sont répartis sur toute l'île. Attention, tous ne se valent pas... Vous pouvez allez de la simple balade sur chemin plat à la randonnée escarpée offrant une vue imprenable sur les environs.
Les nuages s'accumulant sur l'île au fil de la journée, nous avons rapidement dû renoncer au panorama tout en bénéficiant d'une atmosphère vaporeuse des plus inattendues.
El Macizo del Teno
Nous avons choisi de passer notre dernière journée dans le massif du Téno. Un sentier descendant au cœur de gorges monumentales permet de rejoindre la mer depuis le village de Masca. Il faut, pour cela, compter 3 à 4 heures de marche aller. Bien entendu, s'agissant d'une descente le long de gorges, il faut également prévoir le trajet du retour, plus long. De la plage, il est également possible de prendre un bateau navette pour rejoindre Los Gigantes.
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